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Les poux où pédiculose du cuir chevelu en langage médical sont des parasites inoffensifs qui se mettent au niveau des cheveux et du cuir chevelu. Ils provoquent des démangeaisons.
Dans un premier temps, les poux peuvent parler, chez l’enfant, d’une sensation d’être parasité dans une partie de sa vie ; d’une sensation de ne pas ou plus avoir de place à cause de quelqu’un (à la maison, à l’école…). Les poux étant inoffensifs en eux-mêmes, la personne qui parasite n’est donc pas forcément malveillante.
Les poux se mettent au niveau des cheveux, or ceux-ci représentent symboliquement la séduction et la puissance (voir article sur l'alopécie). On peut dire qu’ils représentent symboliquement la place de numéro 1. Avec le symptôme de démangeaison qui accompagne généralement cette infection, il peut donc y avoir :
un désir de séduire ou plutôt de séduire à nouveau... (ce ne sera pas en terme sexuel mais en terme d'attention) : je veux retrouver l'attention de mes parents, d'un professeur, d’un groupe d’amis etc.
un désir de trouver ou retrouver une place de numéro 1.
un désir de trouver ou retrouver l’attention des autres…
On peut imaginer que cela peut parler du stress des enfants ayant un frère ou une sœur et qui ont la sensation de perdre l'attention de papa/maman d’une manière générale ou sur un plan plus particulier. Cela peut aussi être l’histoire de l’enfant qui a la sensation de ne plus avoir autant d'attention de la part d’un professeur à l’école, ou d’un ami ou d’un groupe d’amis…
Ces pistes sont d’autant plus possibles que les poux ne se nourrissent que de sang. Il peut donc y avoir un besoin de plus de clan (familial, amical…) ou un désir d’enlever certains membres d’un clan pour obtenir à nouveau l’attention du reste du clan.
Par l'éthologie
Les poux peuvent nous faire penser à l’épouillage chez les singes. En effet, lorsque l'enfant a des poux on se retrouve à s’épouiller comme nos chers cousins primates. Or chez eux, l'épouillage a une réelle fonction, il permet :
de resserrer les liens du clan ;
d'évacuer les tensions de la concurrence ;
d’apaiser le groupe ;
de reconnaitre la hiérarchie.
Il peut donc y avoir, chez l’enfant qui souffre de poux à répétition ou qui ne parvient pas à s’en débarrasser :
une sensation d’être concurrencé dans une partie de sa vie ;
un désir de retrouver du contact, du câlin, des papouilles ;
un désir d’apaiser des tensions, de faire redescendre une tension. Il peut donc y avoir une ambiance tendue ou des disputes à la maison ou à l’école ou avec un groupe d’amis, avec un désir d’apaisement.
Les dominants étant le plus souvent ceux qui sont le plus épouillés, on peut retrouver la piste précédemment évoquée de l’enfant ayant la sensation d’être mis de côté et souhaitant redevenir un centre d’attention (maison, école, amis…)
Bien sur, ces pistes de réflexions peuvent être à regarder chez l'enfant ou chez les parents de l'enfant.
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