La maladie de Parkinson est une maladie neurologique chronique dégénérative affectant le système nerveux central. Elle est responsable de troubles essentiellement moteurs. Ses symptômes sont :
L’akinésie
La rigidité
Les tremblements de repos
Cette pathologie est due à la destruction progressive des neurones situés dans une région spécifique du cerveau, la substance noire (locus niger). Le locus niger intervient notamment dans le mouvement et la régulation du mouvement. Cette atteinte du locus niger entraîne la sécrétion insuffisante d’une hormone : la dopamine.
Comprendre le parkinson revient à comprendre à quoi sert la dopamine et pourquoi notre corps pense, inconsciemment, qu’il est important de supprimer cette hormone.
La dopamine est une hormone tres importante. Elle participe à de nombreuses fonctions essentielles à la survie de l’organisme comme :
La motricité,
L’attention,
La motivation,
L’apprentissage
La mémorisation.
Mais surtout, la dopamine est décrite comme l’hormone de la récompense, de la satisfaction et du plaisir. C’est elle qui donne envie de recommencer quelque chose qui nous a plu, de cette manière, elle entre dans le processus de mémorisation et d’apprentissage.
De plus, en nous amenant à refaire les choses qui nous ont plu, elle est au centre de la physiologie de la majorité des addictions et des dépendances.
Revenons au Parkinson.
Dans cette pathologie, la sécrétion de dopamine est en baisse. En supprimant cette hormone c’est comme si nous cherchions à enlever la possibilité de recommencer quelque chose qui nous a pourtant apporter du plaisir. Si nous cherchons à supprimer un plaisir c’est que celui-ci est jugée mauvais ou qu’il a eu des conséquences désastreuses. C’est alors comme si la personne dans le parkinson avait honte d’une de ses actions, d’un de ses plaisirs ou d’une de ses pulsions.
Par cette pathologie, c’est comme s’il cherchait à expier quelque chose ou à s’empêcher de passer à l’action et de refaire ce qui lui a procuré du plaisir : éviter de succomber ou de re-succomber à une tentation.
Nous pouvons donc chercher, dans la vie ou la mémoire de la personne :
Une culpabilité en lien avec une pulsion, un plaisir, un désir ou une action jugée mauvaise
Un désir ou un plaisir coupable
Une honte liée à un plaisir, un désir ou une pulsion
Le regret, la culpabilité d’avoir cédé à un désir ou à une pulsion
D ailleurs cette pathologie a été décrite comme une « paralysie agitante ». C'est donc comme si nous étions dans une forme de « il ne faut pas bouger ou agir » ; dans une dualité entre un désir de faire quelque chose et la sensation de ne pas devoir passer à l’acte. Le tremblement de repos du Parkinson peut bien exprimer cette notion : j’y vais/j’y vais pas ; je fais/ je ne fais pas
Ces stress peuvent également bien correspondre à l’autre symptôme du parkinson qu’est l’akinésie. L’akinésie est l’allongement du délai entre le moment ou le geste est initié par la volonté et l’exécution même de ce geste. C’est alors comme si ce symptôme exprimait : il faut réfléchir avant d’agir ou « j’aurais du réfléchir avant d’agir ».
La dopamine étant l’hormone de la dépendance. Le parkinson peut être vu comme une aspiration à sortir d’une dépendance. Il peut alors être intéressant de chercher à quelle dépendance ou addiction (physique, émotionnelle ou autre), dans sa vie ou sa mémoire, la personne atteinte souhaite se soustraire, sans y parvenir.
Une autre interprétation
Si la dopamine est connue pour ses liens avec le plaisir, la récompense, l’apprentissage etc… elle est moins connue pour ce qui est pourtant sa fonction première : inhiber la prolactine.
Nous pouvons donc comprendre autrement le parkinson grâce à la prolactine.
La prolactine est l’hormone qui permet la lactation. Elle parle du lien mère-enfant en permettant à la mère de répondre aux besoins de son enfant. La prolactine agit également au niveau du désir de la femme en l’inhibant. C’est pourquoi il est normal de voir une baisse de la libido chez les femmes qui allaitent.
Dans le Parkinson, il y a une limitation de la sécrétion de dopamine. En enlevant la dopamine, c’est donc comme si, inconsciemment, nous cherchions à augmenter la prolactine. Nous pouvons donc voir la personne atteinte de parkinson comme cherchant, inconsciemment, à créer ou à renforcer le lien parent-enfant.
Nous pouvons donc chercher dans sa mémoire des blessures liées à une mère qui s’est plus occupée de ses propres désirs (puisque la prolactine enlève le désir) que des besoins de son enfant (puisque cela augmente la lactation). Nous parlons de la mère mais, par extension, cela peut être en lien avec un des parents.
« Je n’ai pas eu de maman car elle a du (ou préféré) répondre à ses envies / pulsions / besoins au lieu de répondre aux miens »
Mémoire d’absence de maman
Séparation mère-enfant dramatique (ou parent-enfant dramatique)
« Mes parents se sont plus occupés de leurs désirs que de mes besoins ».
Activité, action ou pulsion qui a coupé le lien parent-enfant.
Mémoire de tromperie
La relation parent-enfant peut également être vue dans l’autre sens, c’est-à-dire de la personne atteinte vers ses propres enfants. Nos pouvons donc ainsi chercher :
Un sentiment de ne plus être utile pour ses enfants,
Un désir de créer, de recréer ou de raviver le lien parent-enfant
Un désir de créer et recréer ou de raviver un lien entre une mère et son enfant.
Pouvoir répondre aux besoins de son enfant.
La culpabilité de ne pas s’être suffisamment occupé d’un de ses enfants.
La culpabilité de ne pas avoir réussi à plus aider un de ses enfants.
La culpabilité d’avoir privilégié ses envies au détriment d’un de ses enfants.
La dopamine étant l’hormone en jeu dans les dépendances et addictions, cette réflexion sur le parkinson, peut donc être intéressante à étudier chez les personnes se sentant sous l’emprise d’une drogue (physique, émotionnelle etc…)
Livre lié : Décodage Bio-philosophique de la maladie
Quand la maladie se transforme en un guide pour nous mener vers nos rêves